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Leïla Slimani nous dit sur la pionnière de la chirurgie plastique en France

Suzanne Noël, est docteure en médecine, spécialiste en chirurgie esthétique et est pionnière dans ce domaine. Lors de la Première Guerre mondiale, cette femme était connue sous le nom de « réparatrice des gueules ». Elle est aussi la fondatrice du Soroptimist.

L’écrivaine Leïla Slimani était fascinée par la biographie de cette femme, qu’elle a décidé de lui rendre hommage avec un livre qui parle de son histoire, mais d’une façon qui sort de l’ordinaire.

Avec le dessinateur Clément Oubrerie, ils ont décidé tous les deux de créer ensemble un livre qui s’intitule « A mains nues » dans le de cadre de « Les Arènes BD ».

Comment a-t-elle eu l’idée de faire ce livre ?

Lors d’une interview avec « 20 Minutes » Leïla Slimani a expliqué aux journalistes qu’elle a découvert cette femme extraordinaire en lisant un livre, où son nom est apparu. Elle était impressionnée par tout ce que cette militante a fait, et elle était surprise que cette femme n’était pas assez connue. Elle a donc partagé l’idée du livre avec son éditeur et Clément Oubrerie, qui étaient eux aussi immédiatement séduits par cette personnalité.

Et pour Clément Oubrerie, qu’est ce qui lui a touché dans cette histoire ?

Etant donné que ce dernier est un artiste, il a automatiquement fait le lien avec l’ère durant laquelle a vécu cette femme, et les débuts de l’artiste Pablo Picasso. Il voyait beaucoup de ressemblance entre l’histoire de naissance de chirurgie esthétique et la naissance de l’art moderne. Il dit que le travail d’un chirurgien ressemble au travail d’un artiste, ils doivent tous les deux travailler avec précision et faire attention aux détails, car toute petite erreur pourrait être fatale.

Relation entre le livre et la crise sanitaire actuelle

Ce livre était écrit en plein confinement, donc il était inspiré en quelque sorte de la crise actuelle, où les médecins travaillent durs pour aider leurs patients. Cette femme aussi a lutté à l’époque, contre toutes les critiques, pour aider ses patients à se réintégrer dans la société. Elle traitait essentiellement les blessés de guerre, mais elle proposait aussi des chirurgies esthétiques aux femmes qui voulaient paraitre plus jeunes.

Malgré qu’elle fût féministe, elle comprenait très bien la position de ses patientes, qui cherchaient juste à être acceptées par la société. Même si elle ne partageait pas leurs avis, elle les aidait à avoir plus de confiance en elles, sans les juger.

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Blogueuse et rédactrice SEO depuis presque 10 ans.