Il n’est pas surprenant qu’après des mois de conversations par vidéoconférence, bon nombre d’entre nous commence à analyser – et à critiquer – nos apparences, et pensent à essayer la chirurgie esthétique.

La chirurgie esthétique permet à une personne de changer d’apparence pour des raisons esthétiques plutôt que médicales. Elle va des interventions non-invasives, comme le Botox ou les produits de comblement de la peau, aux interventions invasives, comme le lifting du visage et la rhinoplastie.

La chirurgie esthétique au temps du Covid19

Et ces interventions sont chères. Les Américains ont dépensé plus de 16,6 milliards de dollars en chirurgie esthétique en 2018, selon l’American Society of Plastic Surgeons, avec un lifting moyen coûtant près de 8 000 dollars.

Les patients continuaient d’envisager des traitements qu’ils pourraient recevoir une fois qu’ils pourraient voir leur chirurgien en personne. De même, un récent sondage de l’American Society of Plastic Surgeons a révélé que 64 % de ses médecins avaient constaté une augmentation de leurs consultations virtuelles depuis le début de la pandémie de Covid19.

Les produits injectables étaient les traitements les plus demandés, suivis d’interventions plus invasives, comme l’augmentation mammaire et la liposuccion. Ceci n’est plus le cas. Les femmes se concentrent plutôt sur le visage pendant la pandémie et optent pour des opérations plus invasives. En effet, le télétravail le permet de faire des opérations qui nécessitent une période de rétablissement relativement longue, sans devoir prendre un congé.

Ceci a créé une augmentation de la demande sur les chirurgies du nez, des oreilles ainsi que le lifting du visage. L’autre raison pour laquelle les gens en profitent de la pandémie pour avoir recours à la chirurgie esthétique, c’est le coté financier. En effet, à cause du Covid19, beaucoup de personnes ont dû annuler leurs voyages pendant les vacances. Cet argent épargné pourrait être utilisé pour avoir une chirurgie esthétique.

Et bien que les femmes représentent historiquement une proportion beaucoup plus grande en procédures esthétiques que les hommes, l’augmentation de la demande sur la médecine esthétique ne concerne pas seulement pour les femmes. On a observé une augmentation du nombre d’hommes demandant une greffe de cheveux, en raison du temps qu’ils ont passé à regarder leurs cheveux lors d’appels vidéo.

Lorsque vous regardez un appel Zoom et que vous êtes dans une pièce bien éclairée, vos cheveux vont être plus minces quoi que vous fassiez. Et pour les hommes pendant le confinement, s’ils n’étaient pas en mesure de se couper les cheveux, alors cela semble aussi plus mince quand c’est un peu plus long.